La Marseillaise

Création

Elle fut écrite par Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du Génie alors en poste à Strasbourg  dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre à l'Autriche.
Le maire de Strasbourg, le baron de Dietrich, avait demandé à Rouget de Lisle d'écrire un chant de guerre.

Rouget de Lisle chantant la Marseillaise pour la première fois à l'hôtel de ville de Strasbourg.

Du chant révolutionnaire à l'hymne national

Les voyageurs ont certainement fait connaître ce chant en se déplaçant de  Strasbourg à Montpellier!
Dans le midi de la France, en juin 1792, en pleine révolution française, les  volontaires pour aller défendre la république à Paris entonnent ce chant pour la première fois.

Dans l'enthousiasme patriotique, le chant sera repris le lendemain par les journaux locaux, sera distribué aux volontaires marseillais qui l'entonneront tout au long de leur marche vers Paris en juillet 1792.

Tu as compris  ? La Marseillaise n' a pas été écrite à Marseille mais à Strasbourg !

La Marseillaise est l'hymne national de la République française. Elle fut déclarée chant national le 14 juillet 1795.
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Les paroles

Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez vous dans les campagnes mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras, égorger vos fils, vos compagnes
Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons !
Marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de Rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français ! pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à I 'antique esclavage !

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De viIs despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

Tremblez, tyrans ! et vous, perfides,
L'opprobe de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix (bis).
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre

Français ! en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups.
Epargnez ces tristes victimes
A regret s'armant contre nous (bis).
Mais le despote sanguinaire,
Mais les complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leur mère

Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et les traces de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté, Liberté chérie !
Combats avec tes défenseurs (bis).
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirant
Voient ton triomphe et notre gloire
                
La Marseillaise
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Cliquez ici pour vous abonner à ce flux RSSmercredi 14 novembre 2012